Japon

Dimanche, le 30 avril 2006.

Le printemps a tardé un peu cette année. Il fait d'ailleurs encore un peu frais. La saison des cerisiers est passée. Comme d'habitude, c'était très beau. Cette année, je suis allé à Iwakura. Ça se trouve en banlieue de Nagoya. J'y suis allé en train avec Yukako et les beaux-parents. Il y avait des cerisiers en fleur longeant une rivière sur un peu plus d'un kilomètre. C'était bourré de monde! Heureusement, la densité de la foule diminuait au fur et à mesure que l'on distançait la station de train. Nous avons été chanceux car la température était convenable. J'ai pris une cinquantaine de photos. En voici quelques exemples :

Cerisiers et riviere Cerisiers en fleur Cerisiers et pont

Depuis quelques semaines, mon ami Scott et moi, nous nous payons les services d'une professeure privée pour étudier le japonais. C'est relativement abordable et les cours se donnent près de la maison. Jusqu'à maintenant, on se rencontre 1 fois par semaine pour une période de 2 heures. C'est pas mal l'fun. On apprend beaucoup de nouveaux mots et de nouvelles expressions. Je me réserve 20 minutes chaque matin pour mémoriser du nouveau vocabulaire.

Toujours concernant l'étude du japonais, je me suis acheté un outil vraiment utile : un Zaurus SL-C1000 (44800 yens). Il s'agit d'un ordinateur portable. Il vient avec un dictionnaire japonais/anglais et contient aussi d'autres applications comme agenda, chiffrier, traitement de texte, lecteur audio/vidéo, etc. Son système d'exploitation utilise Linux comme noyau. La plupart des applications sont libres.

Zaurus SL-C1000

Au début, je voulais m'acheter un dictionnaire électronique. Mais après recherche, je me suis rendu compte qu'un Zaurus serait une meilleure idée. Et je crois avoir fait le bon choix. Le problème, c'est que les dictionnaires électroniques sont ciblés pour les Japonais apprennant l'anglais. Or, pour les gaijins, comme moi, ce n'est pas approprié. Par exemple, il arrive souvent que l'on veuille chercher un mot à partir des kanjis qui le forment. Mais comme on ne sait pas nécessairement comment le prononcer, la seule façon de pouvoir chercher facilement un tel mot est d'écrire les kanjis. Ces dictionnaires ne permettent pas de le faire contrairement au Zaurus qui vient avec un crayon et un écran tactile. Très très pratique.

Ce qui est encore plus cool, c'est que comme le Zaurus est, en fait un ordinateur, on peut y installer d'autres applications, dont notamment d'autres dictionnaires! J'ai ainsi trouvé des dictionnaires libres/gratuits de qualité supérieure au dictionnaire intégré, et même dans d'autres langues : en français, anglais, espagnol. Il y en a même un avec plein d'exemples. Ceci est très intéressant car souvent, seulement avec la définition, ce n'est pas toujours clair comment utiliser un mot en fonction du contexte.

Toutefois, pour installer ces applications, j'ai dû acheter une carte de mémoire SD de 1 GB. J'en ai d'abord acheté une sur Ebay mais elle fonctionnait plus ou moins bien sur mon Zaurus. Heureusement, elle fonctionne parfaitement avec ma caméra numérique avec laquelle je peux désormais prendre plus de 500 clichés! J'ai acheté une deuxième carte de mémoire via Amazon et celle-là fonctionne très bien avec mon Zaurus. Avec autant d'espace, j'ai aussi installé des jeux comme sudoku, sokoban, etc. ce qui rend l'attente du métro/bus plus intéressante.

Côté divertissement, j'ai terminé ma lecture du livre Gai-Jin. C'était très bien. Je prévois lire les autres livres de la même série. J'ai aussi lu Mistouk et je suis maintenant en train de lire La Reina del Sur. Je prends le temps de chercher et d'écrire la plupart des mots que je ne comprends pas donc ça prend plus de temps. Ça semble pas mal jusqu'à présent. C'est suite à la suggestion d'un ancien collègue de travail que je me suis mis à lire ce roman. J'ai pu l'acheter via Amazon.

J'ai aussi vu 3 films intéressants : "La marche de l'empereur", le film avec les pingouins. "À la folie, pas du tout", un autre film avec Audrey Toutou que j'aime bien et, finalement, "Ikiru", un vieux film japonais du fameux réalisateur Kurosawa. Malgré qu'il soit en noir et blanc, le film est encore très pertinent. C'était sous-titré en anglais.

Côté informatique, j'ai dû acheter 1 GB de RAM à cause que j'utilise l'application Studio Creator 2 (de Sun Microsystems) qui est incroyablement lourde. Avec 512 MB, c'était plutôt pénible à utiliser. J'ai d'ailleurs vendu cette mémoire et j'ai reçu l'équivalent de 15$. C'est peu mais c'est mieux que rien :-)

Dernièrement, j'ai installé Ubuntu sur le vieux desktop du beau-père. Il s'agit d'un Pentium III avec 64 MB de RAM et 8 GB de disque dur. Comme il avait Windows 98 (First Edition) comme système d'exploitation, qu'il semble difficile (voire impossible) de faire fonctionner l'Internet sans fil avec ce vieux système et que l'on ne voulait pas investir 250$ pour l'achat de Windows XP sur cette machine dont la longévité est douteuse, j'ai donc acheté, pour une valeur de 20$, 256 MB de RAM usagé (capacité maximale supportée par la carte-mère actuelle) et j'ai installé Ubuntu en anglais et en japonais sur une partition de 4 GB. L'Internet sans fil fonctionne très bien depuis via un adapteur USB sans fil. Si Otou-san est satisfait, fort probablement qu'il résiliera son abonnement à son fournisseur Internet par modem car il doit payer son temps d'utilisation de la ligne téléphonique à chaque fois qu'il utilise Internet, ce qui n'est pas le cas avec le modem-cable.

J'ai aussi commencé à utiliser OutSkype, ce qui me permet de faire des appels interurbains de mon ordinateurs à des gens utilisant le téléphone normal, sans ordi. Ça fonctionne très bien et c'est vraiment pas cher. Mes appels au Canada me reviennent à 2.5 cents la minute, et ce, indépendamment d'où je me trouve sur la planète, en autant que j'ai une connexion haute-vitesse. Bref, très cool. Je le recommande à tous.

Dernier point, mon routeur a flanché dernièrement. Il a juste cessé de fonctionner. J'ignore si c'est le "power supply" ou si c'est vraiment le routeur. Anyway, pour le fun, j'ai utilisé un autre "power supply" dessus. Malheureusement, ce n'était pas la même puissance et le routeur, s'il était toujours en vie, ne l'était sûrement plus après ça. J'ai vu des flamèches sortir du boîtier :-) Je me suis vite racheter un routeur Syslink. Il fonctionne très bien mis à part que l'interface de configuration soit en japonais :-( Heureusement, comme il y a plein de mots techniques, c'est presque tout écrit en katakana donc relativement facile à comprendre.

Je m'arrête là-dessus. À la prochaine!

Dimanche, le 18 juin 2006.

Dernièrement, durant mes fins de semaine, je m'efforce à passer quelques heures à programmer une petite application qui m'assistera à acquérir du vocabulaire. Plusieurs raisons m'ont motivé à passer à l'action. D'abord, je trouvais ça fatigant de devoir toujours trainer un paquet de cartes avec pleins de mots écrits dessus. Comme l'application fonctionne sur mon Zaurus, peu importe le nombre de mots, ça prend toujours le même volume d'espace et je peux le trainer facilement n'importe où. Autre point, un peu difficile à expliquer celui-là : j'avais tendance à me souvenir des mots seulement en voyant la carte... En effet, en voyant son format, sa couleur et les autres mots dessus, j'arrivais à me rappeller la signification des mots. Or, si je me faisais demander les mêmes mots par quelqu'un, sans voir les cartes, ça m'était beaucoup plus difficile. Ainsi, j'avais tendance à mémoriser la carte ET les mots. Avec une application présentant les mots de façon uniforme, ce problème d'assocaition devrait disparaître. Enfin, j'espère... Encore une raison, j'étais curieux de savoir comment développer une application sur mon Zaurus. Ça peut être pratique, au cas où. Dernière raison, j'avais aussi le goût de refaire du C++ et de prendre connaissance de la librairie Qt. L'application en question est implantée avec ces deux composantes.

Ainsi, j'ai donc acheté le livre Thinking in C++ (vol.1) de Bruce Eckel. J'avais beaucoup aimé Thinking in Java du même auteur. J'ai lu 8 chapitres jusqu'à maintenant. Ça faisait plus de 10 ans que je n'avais pas utilisé du C++. Finalement, ça revient assez vite, quoique je n'ai pas encore eu la "chance" de tomber dans l'enfer des pointeurs et de la gestion de mémoire... Ça va venir prochainement cependant.

Concernant Qt, c'est vraiment bien fait. C'est très facile à utiliser. À part quelques petites différences, c'est très proche des librairies standards de Java. La documentation de référence est bien faite aussi et en utilisant d'autres programmes open-source comme exemples, j'arrive pratiquement à faire tout ce que j'ai besoin.

L'application, bien qu'imcomplète, fonctionne déjà suffisamment pour être utile. Il y a encore du travail à faire cependant car je veux qu'elle soit multilingue et plus conviviale.

Côté divertissement, je suis allé pour la première fois dans un bar latino à Nagoya : La Havana. J'ai rejoint mon ami Juan près de la station Fushimi. Il était accompagné de son ami Arturo, lui aussi Péruvien. Quelques minutes plus tard, d'autres amis de Juan se sont joints à nous, incluant une Trinidadoise dont j'ai oublié le nom, et des Japonais et Japonaises : Hitomi, Sachiko, Asami et Ichi. À l'exception d'Ichi, tout le monde parlait suffisamment espagnol pour pouvoir converser. Pour entrer, ça coûtait 2500 yens pour les gars et 1500 yens pour les demoiselles, incluant le "bar ouvert". Le choix était plutôt limité toutefois. Ainsi, j'ai bu de la draft au début, et des "gin-tonic" vers la fin. C'était pas très grand. La piste de danse était pleine et la plupart du monde avait l'air de savoir comment faire. Il y avait environ 50-50 de gaijins et de Japonais. La plupart du monde dans le bar semblait parler l'espagnol, donc parfait pour pratiquer. Je me suis essayé à danser la salsa. C'était vraiment n'importe quoi mais c'était quand même amusant. Vers 23h15, il y a eu un spectacle de danse. Deux groupes de muchachas japonesas ont performé. C'était pas mal beau de voir ça. Un peu avant minuit, tous les Japonais qui nous accompagnaient sont rentrés se coucher. Dernier métro oblige...

Je ne sais plus vers quelle heure, mais on a fini par changer d'endroit. Je ne sais pas trop où d'ailleurs... L'autre endoit était un bar non-latino, plus standard, je dirais. Il y avait beaucoup de gaijins, de partout. Des blancs, des noirs, des jaunes, etc. C'était plutôt plate comme endroit. Pas de piste de danse. Plus étroit que le bar précédent. Nous ne sommes pas restés très longtemps.

Nous sommes allés dans un autre bar latino. Il commençait à se faire tard. Il n'y avait pas beaucoup de monde. C'était moins intéressant que le premier. J'ai bu un drink bleu, du Bols, je crois. Je ne me rappelle guère du goût mais j'imagine que ce n'était pas mauvais car je l'ai tout bu :-) Je crois que je me serais passé de cette escale.

Je suis rentré en taxi, somehow... Aucune idée de l'heure qu'il était mais il commençait à faire jour. Après ça, dodo. Somme toute, expérience intéressante et divertissante. Je ne pense pas faire ça trop souvent car c'est dur sur le système.

J'ai vu quelques films intéressants : "Ame Agaru", un film japonais se déroulant vers la fin de l'époque des samuraïs. J'ai bien aimé. Un film positif, comique et émouvant par moments. Ensuite, "Rashimon" : un autre film japonais, en noir et blanc celui-là. Pas super palpitant mais concept intéressant quand même. Finalement, j'ai vu "Kill Bill". Wow! Hyper violent, presqu'à en devenir drôle, chorégraphies de combat intéressantes. À ma grande surprise, ça parlait japonais presque la moitié du temps. Sans sous-titres, c'était parfois "rough" à comprendre. J'ai trouvé ça divertissant. Je prévois voir la suite prochainement.

En fin de semaine prochaine, je profiterai du long week-end de la St-Jean pour visiter Takayama avec Yukako.

Samedi, le 26 août 2006.

Comme prévu, je suis allé à Takayama vers la fin du mois de juin. Ça se situe à environ 250km au nord-est de Nagoya. En passant par Gifu, en train, ça prend un peu plus de 2 heures. Ce fut très agréable. On annonçait de la pluie mais finalement, nous avons eu du beau temps.

Nous avons passé les premières heures à visiter la ville. Nous avons passé par un petit quartier (sanmachi-suji) qui a préservé son aspect authentique d'antan. C'était pas mal. Point important, il n'y avait pas trop de monde. C'est souvent le cas au Japon, ce qui rend le tourisme désagréable. Cette journée-là, c'était ok. Il y avait un musée de ninjas mais il ne semblait pas valoir le coût. Nous nous sommes arrêtés prendre un café avec une bonne crème glacée au thé vert. C'était très bon. Ensuite, on s'est rendu dans le district Higashiyama (si ma mémoire est bonne) qui est pourvu d'un genre de route touristique où nous avons marché au moins 2 heures, faisant ainsi la tournée de plusieurs temples, jardins et cimetierres. Très tranquille, presqu'en nature. Très relaxant. Nous étions pratiquement seuls. À la fin du circuit, nous avions l'option de prendre une autre voie escaladant la montagne. C'est ce que nous avons fait. Supposément qu'il y avait au sommet les ruines de fondations d'une des tours d'un ancien bâtiment. Nous nous sommes donc mis à leurs recherche. Ce fut un bon exercice. Nous avons trouvé les ruines. Il ne restait vraiment pas grand-chose. Légèrement décevant.

Takayama Sanmachi-suji Musee de ninjas Temple

Après ces quelques heures de marche, notre estomac commençait à crier famine. Nous sommes descendus de la montagne pour retourné en ville. Près de la rivière, il y avait un petit resto français : Le Midi. C'est là que nous avons dégusté le boeuf réputé de Hida, spécialité locale. C'était très bon. Très bien présenté avec du bon vin et de très bons desserts. Abordable en plus. Lorsque nous sommes sortis du resto, la ville était presque déserte. Tout était fermés sauf 1 ou 2 izakayas (resto-bars japonais). Nous sommes rentrés à l'hôtel en autobus.

En soirée, je suis allé au onsen de l'hôtel. C'était ok mais comme il faisait noir, je n'ai pas pu profité de la vue.

Billet d'Hida no sato

Le lendemain, nous avons pris l'autobus pour nous rendre au village Hida (Hida no sato). C'est une réplique de village traditionnel typique de la région. Ça ressemblait beaucoup à ce que j'avais déjà vu à Shirakawago. Le même genre de grandes maisons avec des toits en paille, très compactée. C'était vraiment très beau et très agréable de marcher au travers de ces vestiges. Une fois de plus, je mentionne qu'il n'y avait pas trop de monde. Après avoir fait le tour de l'endroit, on a gravi une autre montagne similaire à la journée précédente, légèrement plus abrupte. Là encore, nous y avons trouvé des fondations en ruine d'un ancien château. Au sommet, la vue était splendide. Nous sommes redescendus pour aller manger des nouilles soba, apparemment une spécialité de l'endroit. Malheureusement, il n'y en avait plus au menu :-( Nous nous sommes contentés de nouilles udons, quand même excellentes. J'ai aussi goûté à un snack particulier dont j'oublie le nom. Un genre de senbei (biscuit sec), là encore, une spécialité locale. Genre de truc que l'on peut manger toute une boîte sans s'en rendre compte.

Hina no sato Interieur d'une maison de Hina no sato Vue panoramique du sommet d'une montagne

Après ça, il était temps de rentrer à Nagoya. Nos billets étaient déjà achetés alors. Deux jours ont été suffisants pour faire un bon survol des attraits du coin. Il y a encore d'autres trucs à voir dans la région mais ils se trouvent en périphérie. Ce sera pour une prochaine fois peut-être.

Une autre activité intéressante que nous avons faite, à la mi-juillet, fut d'assister à une pièce de théâtre. C'était ma première fois au Japon. La belle-mère avait reçu une paire de billets en cadeau et ne pouvait y assister à cause d'un autre obligation. Nous avons donc pris sa place. L'endroit était très bien. L'assistance était surtout composée d'"obatarians". À notre arrivée, nous avons reçu 2 boîtes de gâteaux japonais. C'était inclus apparemment. Je n'ai pas compris grand-chose à la pièce en tant que telle mais ça semblait intéressant. Les décors, les costumes et l'éclairage étaient dignes de mention. Yukako a semblé apprécier. À l'entracte, il y avait un repas d'inclus. Et c'était pas mal bon, en plus. Du poisson, du riz, des tsukemono, des légumes et un peu de tempura. Avec du thé, naturellement. Bref, comme c'était gratuit, j'étais bien content de l'expérience. J'ignore la valeur d'un billet mais ça ne devait pas être donné.

Sinon, à part ça, il a fait très chaud. Plus de 34 degrés, tous les jours. Presque pas de pluie. Il y a eu un seul bon orage mais c'est à peu près tout. Aujourd'hui, c'est un peu plus frais mais il a dû faire 32 degrés en après-midi.

J'ai terminé la lecture de la Reina del Sur. C'était pas mal. La fin comporte quelques surprises. Je pense que j'aurais apprécié davantage si j'avais été plus constant. Néanmoins, ça m'a donné le goût de lire "Le comte de Monte-Cristo". Je vais essayer de me le procurer prochainement. Je pense aussi lire d'autres romans en espagnol pour me pratiquer.

Suite à la suggestion de mon amie Edwige, nous avons commencé, Yukako et moi, à regarder la série "24 chrono". On loue les DVD, ils sont en spécial au club vidéo près de la maison, 100 yens pour 2 épisodes, en anglais avec sous-titres japonais. C'est très addictif. Beaucoup d'action, très condensé. Ça n'arrête pas. Nous avons déjà passé au travers des 2 premières saisons.

J'ai aussi vu plusieurs films. Kill Bill 2 : Moins bon que le premier. C'est vraiment la suite du premier épisode donc, c'est semblable. Jacob's ladder : Atmosphère très morbide et mystérieuse. Rôle principal excellent. J'ai bien aimé. Requiem for a dream : 2 drames en parallèle sur la spirale de la drogue/médicaments. Très spécial comme traitement. Trame sonore excellente. Bien fait. J'ai bien aimé. Kakashi (qui signifie épouvantail en japonais) : Il s'agit d'une film d'horreur japonais de type série B. Plutôt poche. À éviter sauf si vous vous voulez pratiquer votre japonais car les dialogues sont relativement simples. War of Worlds : le remake du classique de H.G. Wells. Divertissant. Je m'attendais à pire.

C'est ce qui complète pas mal le tour des derniers jours.

Pour conclure, je mentionne que je ne suis pas sûr si mon site sera encore accessible à partir de la semaine prochaine. Le problème, c'est que j'ai annulé ma nouvelle carte de crédit que j'avais acquise dernièrement, Master Canada refusant de renouveller celle que j'avais auparavant, étant donné mon statut de résidence au Japon. Le mode de paiement de la carte japonaise me contraignait. J'étais forcé de payer le solde minimum. Ce qui est plutôt ridicule car j'aurais dû payer de l'intérêt inutilement. Pour payer le solde total, je devais obtenir une facture spéciale sur Internet pour aller la payer en chair et en os dans un dépanneur. Anyway... Et là, je tarde à en obtenir une autre. Jusqu'à présent, mon premier essai, avec Visa, s'est révélé infructueux. Je tenterai un autre essai le mois prochain. D'ici là, ça risque de m'être difficile de payer mon hôte à temps. Oh well... Jusqu'à maintenant, ça ne m'est jamais facile d'obtenir une carte de crédit...

Dimanche, le 31 décembre 2006.

Bon, avant que l'année finisse, voici quelques nouvelles.

Shirocha

Je commence par la mauvaise. À la fin du mois d'octobre, dans la nuit du 29 octobre, plus précisément, Shirocha est mort. Il s'agit du chien des Okumura. Je ne sais pas exactement de quoi il est décédé mais lors de ses derniers examens médicaux, on avait détecté une forme suspecte près d'un poumon. Il était très vieux, 17 ans. Le mois d'avant, en septembre, il s'était vu décerner, par la ville, un certifat honorifique pour souligner son vieil âge. La même chose s'était produite pour Puppy, le chien de la tante de Yukako. Les derniers jours de Shirocha ont été pénibles malgré toute l'attention que les Okumura lui ont portée. Il ne voyait presque plus depuis plusieurs mois. Il semblait désorienté en permanence. Ayant peu d'équilibre, il tombait souvent sur le côté sans être capable de se relever.

Comme pour Puppy, un mini-service funéraire s'est produit. Un corbillard pour animaux est venu à la maison. On a mis Shirocha dans une boîte, avec quelques photos, un chapelet bouddhiste et sa doudou favorite. On a ensuite prié quelques minutes, puis on l'a emmené.

Ses cendres sont désormais tout près de celles de Puppy, au temple Chourakujio, à l'autre bout de la ville. Je suis d'ailleurs allé faire un tour là-bas il n'y a pas si longtemps. J'en ai rapporté quelques photos où l'on peut voir les casiers comémoratifs pour les animaux défunts. Il y a en a pour tous les goûts. On retrouve des chiens et des chats en majorité mais il y a quelques animaux plus exotiques comme des singes, des lapins, des hamsters, etc. On y trouve des photos, des jouets, parfois de la nourriture en conserve. Intéressant.

Bâtisse principale Casiers comémoratifs Un exemple Cendres de Shirocha

À part ça, je n'ai que des bonnes nouvelles.

La première, mon visa a été renouvelé pour un autre trois ans. J'ai appliqué pour ma permanence. Je n'ai aucune idée quand j'aurai la réponse. Ça peut prendre plus de 6 mois apparemment.

La deuxième, j'ai réussi à convertir mon permis de conduire québécois en permis de conduire japonais. Ça n'a pas été très difficile. J'ai payé environ 3000 yens (~30$) pour faire traduire mon permis de conduire, ce qui plutôt cher pour ce qu'il y a à traduire... J'ai ensuite du fournir une copie de tous les documents d'identification en ma possession. J'ai aussi passé un test de vision des plus sommaires. Finalement, j'ai payé environ 4000 yens pour l'obtention du permis en tant que tel. Il est valable pour 3 ans.

La troisième, j'ai enfin une carte de crédit avec un mode de paiement normal. Le changement de carte a occasionné quelques problèmes avec l'hébergement de mon site mais la situation a fini par se régler. Ça ne semble pas être toujours chose facile pour obtenir une carte de crédit pour un étranger au Japon. J'imagine que c'est la même chose ailleurs mais bon...

Lorsque la température était plus clémente, avec Yukako, je suis allé visiter le Village Italien de Nagoya. C'est une nouvelle attraction touristique/commerciale de la ville. J'espérais pouvoir y manger une bonne lasagne. L'endroit où j'allais habituellement pour déguster ce met ayant fermé ses portes. Malheureusement, pas de lasagne là-bas :-( C'était principalement des pizzas qu'on y vendait. La place vaut quand même la peine d'être visitée au moins une fois. Le décor n'était pas si mal. Le seul truc bizarre, c'est qu'il n'avait pratiquement pas d'Italiens...

Le grand canal Le faux clocher La statue de David Pour les romantiques

Côté lecture, j'ai lu Le nom de la Rose d'Umberto Eco. J'avais déjà écrit sur ce site que j'avais particulièrement aimé le film et que j'avais l'intention de lire le livre. J'ai eu la chance de m'en faire prêter un exemplaire par mon ami Patrick. J'ai bien aimé. Le film est vraiment très bien fait mais le livre offre davantage de détails, notamment sur le conflit d'idéologies qu'a vécu la religion catholique durant cette période. Plusieurs passages du livre sont écrits soit en latin, en grec, en allemand ou en italien, ce qui donne une certaine atmosphère à sa lecture. À l'occasion, j'ai utilisé Internet pour trouver des traductions. En fait, il y a beaucoup d'information sur ce livre sur Internet.

J'ai aussi lu Le couperet. Après avoir vu le film, j'ai acheté le roman sur un coup de tête. Le livre est complémentaire au film car on entre davantage dans la tête du personnage principal. Ça raconte l'histoire d'un cadre dans la cinquantaine qui se fait licencier et qui est prêt à tout pour retrouver "son" emploi. Pas mal bon!

Couverture de BishobishoNoZonbi

J'ai commencé Noble House de James Clavell (encore une fois). C'est la suite de sa série sur l'Asie. C'est une grosse brique de plus de 1350 pages. Ça se passe à Hong Kong dans les années 60. C'est orienté affaires et finances. Je ne comprends pas tous les termes techniques mais il y a pas mal d'action. Un gros bouillon de cultures différentes.

Finalement, en guise d'exercice dans mon étude du japonais, j'ai lu, au complet, "Bishobisho no Zonbi". Ça raconte une histoire d'amour très "cute" entre une zombie et un squelette. Pas mal original et souvent assez drôle. Plein de bonnes idées et les illustrations sont charmantes. Je vais sûrement lire d'autres livres de cette série.

Durant les vacances des fêtes, comme l'an passé, j'ai été invité par Sotoma-San pour un souper de Noël avec ses collèges et sa professeure d'anglais. Ce fut agréable. J'y ai mangé des sushis et de la pizza. Sinon, comme Yukako travaillait en journée, j'en ai profité pour continuer le développement de ma petite application toMOTko. À part ça, il ne s'est rien passé d'exceptionnel. Des vacances plutôt tranquilles.

Sur ce... Bonne année 2007 à tous mes lecteurs!

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