Japon

Samedi, 11 octobre 2003.

J'ai fait ma première visite chez le dentiste japonais mercredi passé. Pour l'occasion, la mère de Yukako m'a accompagné. Ça n'a pas été facile pour elle au début car je devais remplir un formulaire avec des mots compliqués. Comme elle ne parle pas anglais, c'était difficile d'expliquer certains concepts. Nous nous en sommes quand même sortis. Par la suite, après une courte attente, j'ai rencontré le dentiste. Lui non plus ne parlait pas beaucoup anglais mais ce ne fut pas tellement nécessaire. Il s'en est très bien tiré avec des gestes. Il semblait agir de la sorte même avec les autres clients. Il a donc réparé un de mes plombages tombé pendant que je passais la soie dentaire. Je devrai y retourner prochainement pour vérifier si tout est ok.

Le même jour, en soirée, comme j'avais l'intention de me rendre chez Fujitsu pour faire réparer mon ancien laptop, je l'ai allumé pour le tester. On sait tous que les choses brisées ont souvent tendance à se réparer elles-mêmes lorsqu'on les montre au réparateur. Ça n'a pas semblé facile mais après deux tentatives, mon laptop s'est remis à fonctionner! Je n'ai aucune idée pourquoi mais tout semble ok maintenant. Je suis content car ça me donne une alternative si jamais mon nouvel ordinateur flanche pour une raison ou une autre.

Vendredi dernier, je me suis rendu dans un temple Shinto avec Yukako et son père. L'endroit religieux se situait à environ 1 heure de voiture vers l'est (la direction étant apparemment importante) dans une ville dont j'ai oublié le nom. Le temple était très beau. À l'intérieur, nous nous sommes rinser les mains en guise de purification devant un groupuscule attroupé autour de nouveaux mariés qui venaient tout juste d'achever de célébrer leur union. Ils portaient les accoutrements traditionnels : un kimono noir pour le marié et une robe blanche avec un énorme chapeau/voile pour apparemment couvrir ses cornes pour la mariée. Ne me demander pas pourquoi les nouvelles mariées ont des cornes, je l'ignore et mes compagnons ne semblaient guére plus au courant.

Il y avait un grand jardin zen. Un prêtre Shinto a performé une cérémonie privée dans une salle réservée à cet effet, très décorée et ornée d'or. Il était vêtu d'une robe blanche. Il portait un couvre-chef et des chaussures impressionnantes. Il a récité des prières pour Yukako. Ça a duré une quinzaine de minutes. Je n'entrerai pas dans les détails du rite en tant que tel sauf que je ferai mention que le prêtre a usé d'un tambour, d'une branche d'arbre et d'un sceptre semblable à un arbre avec des feuilles d'or. Pour clore le tout, Yukako a reçu un pendantif, des baguettes, des bois décoratifs couverts de kanjis. Nous sommes rentrés à la maison. En chemin, nous avons mangé dans une udon-ya self-service. J'y ai mangé des nouilles soba avec un morceau de citrouille tempura, une croquette x pannée et du kimuchi, un genre de piment/chou épicé koréen. C'était très bon et très abordable.

Aujourd'hui, je me suis acheté des pantalons en vue d'une cérémonie commémorative de la mort du grand-père de Yukako qui aura lieu demain. Je me suis aussi rendu dans un magasin d'appareils électroniques pour me procurer un casque d'écoute et une mémoire flash USB de 128 Megs. J'ai aussi vu des caméras numériques alléchantes. Elles sont tellement rendues petites! Certaines sont deux fois plus petites que ma caméra Elph de Canon. Je vais patienter encore un peu avant de faire un tel achat.

Dimanche, 19 octobre 2003.

La cérémonie commémorative s'est passée sans surprise. Ça ressemblait beaucoup à celle de l'année dernière, avec un peu moins d'invités. Contrairement à la fois précédente, j'ai assisté à la partie religieuse. Le moine familial est venu à la maison. Il s'est vêtu d'une soutane particulière pour l'événement. Nous nous sommes réunis dans la salle de style classique où se trouve l'autel ancestral. On y a allumé deux bougies. Puis le moine s'est mis à reciter le contenu d'un ancien livre de prières. Tellement ancien d'ailleurs que ce dernier ne contient que des symboles chinois, aucun kanas. Et beaucoup de ces symboles sont indéchiffrables pour la plupart des contemporains. Les prières étaient incompréhensibles, pas seulement pour moi mais aussi pour les autres invités. J'imagine que ça devait ressembler à ça dans l'ancien temps, dans les églises chrétiennes, où ce n'était pas tout le monde qui comprenait le latin. Je trouve déjà ça pas facile quand je comprends alors quand je ne comprends rien... Surtout qu'en plus, on doit être agenouillé la moitié du temps. Un vrai supplice pour les genoux et je n'ai même pas encore 40 ans. Ça devait être encore pire pour les invités, tous plus âgés que moi. Après 30 minutes de paroles mystérieuses, le moine s'est mis à raconter une histoire, qu'apparemment seul lui, trouvait amusante. Après quoi, il s'est remis à réciter des prières. Ça ressemblait étrangement à la première partie mais en plus court. Après les salutations d'usages, le moine s'est éclipsé.

Salle religieuse Repas

Pour l'occasion, Okaa-san avait fait affaire avec un traiteur. Nous avons sensiblement mangé la même chose que la fois antécédente. C'était bon mais il y en avait vraiment beaucoup trop dans les boîtes. C'est normal, c'est la tradition. Tout le monde peut ainsi ramener les restes chez eux. Il y avait assez de nourriture dans chaque boîte pour 3 repas. Ça incluait des une soupe de poisson, du riz aux marrons, une mélange à base de tofu donc j'oublie le nom, des sashimis, des trucs tempuras, une crevette géante, des légumes souvent non-identifiés, etc.

Le repas terminé, on a conversé quelques minutes puis la plupart des invités sont rentrés à leur domicile. Le "party" n'a donc pas été très long.

Durant la semaine, je suis retourné chez le dentiste. J'ai reçu un plombage. Ma dentiste au Québec m'avait dit que la plupart des produits en dentisterie sont de fabrication japonaise. Je m'attendais donc d'avoir un plombage de bonne qualité. En fait, c'est ce que j'ai reçu, j'imagine, mais ce n'est pas un plombage blanc comme j'ai reçu auparavant mais un plombage métallique. C'est moins esthétique mais comme c'était pour une dent du fond, ça ne se voit pas tellement. En tout, ça a coûté un peu plus de 3000 yens (36$ canadiens). Heureusement, je suis couvert par les assurances de Yukako. Sinon, ça aurait coûté un peu plus du triple. Les assurances couvrent ordinairement 70% des frais.

En fin de semaine, je me suis acheté un cable réseau inverseur (crossover cable) pour interconnecter ma nouvelle machine avec le vieux laptop de Yukako dont l'écran est pratiquement inutilisable. La lumière de fond ne fonctionne plus. Il faut donc une source de lumière intense (comme celle du jour) pour voir ce qui est affiché dessus, et même là, c'est très pénible. J'y ai installé le logiciel TightVNC. C'est un produit open-source, multi-plateforme qui permet le contrôle à distance d'un ordinateur. Ainsi, je peux utiliser cette machine même si l'écran est défectueux. J'ai fait ça uniquement pour l'expérience. Je n'ai encore aucune idée de ce que je vais faire avec cette machine. Il n'y a plus grand-chose à faire avec un Pentium I/MMX et 64 Megs de RAM, et ce, sans ecran. Peut-etre que je m'en servirai pour des backups ou comme serveur de base de données.

En après-midi, Okaa-san cuisinait des plats dans le cadre d'une journée bénévole organisée par plusieurs groupes assistant les personnes dans le besoin (personnes âgées et/ou ayant des déficiences mentales). Yukako et moi sommes allés y faire un petit tour pour encourager Mami, la jeune soeur de Yukako, qui dansait pour l'occasion,et sa mère. C'était bien car la belle température était au rendez-vous. Nous avons aussi fait un peu de magasinage en chemin.

Comme je songe à m'abonner à un centre sportif, j'aurai besoin d'un compte de banque. Et pour ouvrir un compte de banque, il faut se procurer un sceau. Car au Japon, une signature n'est pas toujours suffisante. Il faut aussi un sceau, comme le veut la tradition. Et comme mon nom n'est pas commun pour l'endroit, j'aurai à me faire faire un sceau sur mesure. Nous nous sommes donc rendus dans une genre de librairie où il est possible de commander ce genre d'article. Comme fabriquer un sceau avec des katakanas (c'est de cette façon donc j'écris habituellement mon nom au Japon) :

Nom en katakanas

est plus dispendieux, Yukako a trouvé spontanément deux kanjis pour me représenter : Le premier est butsu qui veut dire bhudda mais qui représente aussi la France. Ça peut aussi se prononcer fu. Le deuxième est aka qui veut dire rouge (reddo, de l'anglais). Ce qui fait fureddo, donc Fred. Je devrais le recevoir la semaine prochaine après avoir débourser quelques 1000 yens.

Nom en kanjis

C'est ce qui termine les dernières nouvelles.

Dimanche, le 2 novembre 2003.

J'ai finalement obtenu mon sceau. J'ai donc pu ouvrir un compte de banque. Se faisant, j'ai reçu une boîte de mouchoirs comme cadeau de bienvenue. J'y ai déposé 10000 yens (environ 100$US). Je pourrai donc m'abonner très prochainement au centre sportif près de la maison. Entre-temps, je me suis mis à prendre des marches avec Yukako et sa mère. On fait 1 heure chaque soir. C'est mieux que rien. J'ai aussi reçu ma carte d'enregistrement requise pour les étrangers séjournant au Japon.

Carte Sceau

J'ai aussi emprunté des livres à la bibliothèque municipale. Avec beaucoup de patience et un dictionnaire, je suis venu à bout de mon premier livre écrit en japonais. Il s'agit du "Trésor de Pétunia", un conte pour enfants. Il ne contenait pas beaucoup de kanjis mais quand même, j'ai appris tout plein de nouveaux mots. J'ai bien aimé ça. C'est très motivant de comprendre l'histoire. J'ai hâte d'en lire un autre.

J'ai aussi assisté à un festival de quartier. C'était plus ou moins intéressant. J'en avais déjà vu un auparavant et c'était plutôt semblable. Beaucoup de kiosques de bouffe et de jeux pour les enfants. Une scène avec des spectacles musicaux so-so. C'était quand même mieux que de rester à la maison à ne rien faire. La température était magnifique. Environ 22 degrés celsius avec un beau soleil. Une de fois de plus, nous avons encouragé le groupe pour lequel la mère de Yukako fait du bénévolat. Nous y avons acheté des mitarashi-dango (genre de brochettes de boulettes de riz écrasé couvert d'une sauce brune sucrée), du poisson pané (vraiment très délicieux, on est très loin du McPoisson...) et aussi du poulet BBQ.

Petunia no takara mono Petunia no hanashi

Quelques heures plus tard, dans un parc non loin de la maison, se déroulait une mini-parade de gens vêtus de costumes anciens typiques, notamment des kimonos pour les femmes et des armures de samuraïs pour les hommes. Il y avait même un cheval portant un genre d'autel. C'était plutôt modeste mais quand même digne de mention.

Parade Parade 2

Côté informatique, maintenant. La fin de semaine passée, j'ai expérimenté quelque chose que ça faisait un petit bout de temps que je voulais essayer. J'ai installé Cygwin, un émulateur Linux pour Windows, sur ma nouvelle machine. J'ai ensuite installé le package XFree86. Après avoir configuré convenablement mon ancienne machine avec un serveur Linux, j'ai connecté les deux machines avec mon "crossover cable" et hop! Voilà je peux maintenant utiliser ma machine Linux en "remote" via ma machine Windows. La performance était très bonne. Je vais peut-être tenter l'expérience à nouveau sur l'ancien laptop de Yukako avec lequel j'avais installé TightVNC. C'est vraiment juste pour le fun car fort probablement que, comme ça sera sûrement trop lent, je n'y installerai pas d'interface graphique, un simple accès telnet sera suffisant pour mes besoins.

Lundi, le 17 novembre 2003.

La semaine dernière, j'ai reçu mes boîtes que j'avais envoyées de Montréal à Nagoya. À part quelques boitiers de disques compacts légèrement craqués, tout semble en bon état. C'est cool, surtout après un voyage d'une telle distance. Nous avons eu un peu de difficulté a tout ranger car la place se fait un peu rare mais nous y sommes parvenus.

J'ai aussi accompagne Okaa-san (la mère de Yukako) à une clinique de massage. Mon assurance couvre 70% des frais et ça me tentait d'essayer ça. Nous avons du patienter une vingtaine de minutes. Après quoi, j'ai expliqué mes problèmes : mal de dos, de cou, etc. Problèmes classiques d'informaticiens, j'imagine. Par la suite, je me suis assis devant une machine pour me faire subir des électrochocs légers aux épaules. C'était intéressant comme sensation, un peu déplaisant. Ça provoquait des spasmes aux épaules. Après une dizaine de minutes à subir ce traitement, je me suis couché sur une table pour recevoir un massage au dos et au cou. Le masseur avait une allure surprenante, aucun cheveux et le teint de peau très pâle pour un Japonais. Néanmoins, son travail était apprécié. On a échangé un peu en japonais. Comme toujours, ça n'a pas été facile. Le problème avec le japonais, c'est que ça ne ressemble à rien aux langues latines. Ainsi, si jamais un Japonais dit un mot que je n'ai jamais entendu, je n'ai pas grand-chance de le comprendre. Peut-être que si je voyais comment il est écrit que je pourrais déterminer son sens en voyant les kanjis mais même là... Je ne connais pas encore beaucoup de kanjis, peut-être un peu plus de 300. Et c'est une connaissance partielle. C'est sûr qu'avec le contexte, on peut approximer le sens sauf que ça ne fonctionne pas toujours. Enfin, ce fut quand même divertissant. J'ai bien aimé l'expérience et je vais probablement réitérer prochainement. Le massage a duré 20-25 minutes. Le coût : 1600 yens pour la première fois, environ 500 yens pour les fois subséquentes. C'est abordable.

Pour la première fois, j'ai commandé des livres via Amazon. La livraison a été très rapide : moins d'une semaine. J'ai reçu The Cathedral and the Bazaar, de Eric S. Raymond, un livre qui traite sur le mouvement open-source. Je n'ai pas encore terminé mais c'est moyennement intéressant. J'en parlerai peut-être davantage si ça vaut la peine après la lecture complète. J'ai aussi reçu Beyond fear, de Bruce Schneier, c'est un livre qui traite sur la sécurité, en général. Lui non plus, je ne l'ai pas encore terminé mais ça semble plus intéressant.

Je me suis aussi procuré un routeur sans-fil. L'installation n'a pas été sans problème puisque le logiciel fourni avec la machine est en japonais et que mon système d'exploitation est en anglais. Mon Windows n'arrivait pas à afficher les caractères nippons, j'ai donc du utiliser la machine de Yukako pour la configuration du routeur. Par la suite, ça s'est bien passé. Cependant, si c'était à refaire, je m'efforcerais davantage pour trouver le tout en anglais. Je peux maintenant surfer le net de n'importe où dans la maison. L'étape suivante est d'acheter une carte réseau pour permettre au père de Yukako de partager l'accès rapide à Internet. Actuellement, il utilise une connexion lente et coûteuse (car il faut payer les frais téléphoniques additionnels) avec son modem car l'accès haute-vitesse était trop loin, au deuxième étage. Le coût du routeur : 18000 yens. Ça incluait aussi une carte PC sans fil pour laptop. Ça ne me paraît pas trop dispendieux.

J'ai aussi récupéré le vieux laptop d'Otou-san qui ne servait plus : Un pentium I avec 64 Megs de RAM. Peut-être qu'en lui installant les drivers et une carte PC sans fil qu'il vaudra la peine d'être utilisé de nouveau. Il y a un problème un peu dérangeant toutefois avec cette machine, c'est que les touches Enter et Flèche droite ne fonctionnent plus. C'est compréhensible puisque la machine a passé les deux ou trois derniers mois dehors. J'ai même vu une araignée sortir du clavier... Anyway, on peut presser CTRL-M pour substituer Enter mais pour la flèche, je n'ai pas encore trouvé de substitut. Je vais probablement installer Windows 98 en japonais dessus pour ensuite tenter de trouver un moyen de relocaliser/reconfigurer les touches du clavier de façon logicielle. Histoire à suivre. En attendant, j'ai installé Mandrake 9 dessus avec IceWM comme Windows Manager pour le fun. C'est acceptable comme performance pour surfer ou se servir de peu d'applications en même temps.

À part ça, le froid commence à se faire de plus en plus sentir. Il a fait quand même 22 degrés en fin de semaine mais les nuits sont plus froides : 10 degrés. Et comme les maisons ne sont pas aussi bien isolées et chauffées qu'au Québec, on a l'impression qu'il fait plus froid.

C'est ce qui termine cette entrée dans mon journal. À la prochaine!

Dimanche, le 30 novembre 2003.

Plutôt tranquille ces derniers jours. Pas grand-chose de super intéressant à raconter. J'en profite donc pour écrire un peu sur mes expérimentations avec les différents outils de télécommunication que j'utilise fréquemment ces derniers temps. J'ai essayé les logiciels suivants : Yahoo Messenger + Skype et MSN Messenger.

Ces logiciels me permettent de communiquer plus facilement avec mes collègues de travail, mes amis et ma famille. En bout de ligne, le meilleur produit s'avère celui de Microsoft : MSN Messenger. Même si plusieurs tentatives sont souvent nécessaires pour établir la communication avec ce logiciel, une fois qu'elle est établie, la communication est d'une qualité surprenante. Biensûr l'image vidéo n'est pas d'une fluidité exceptionnelle mais elle est suffisante pour ne pas être désagréable. En ce qui concerne le son, c'est souvent comparable à la qualité téléphonique. Parfois, c'est même mieux, d'autres fois, légèrement moins bon. Somme toute, la qualité est très bonne et il est très agréable de pouvoir parler avec autrui via l'ordinateur.

À propos de la combinaison Yahoo Messenger et Skype, je dois dire que la qualité n'est pas mauvaise non plus. Cependant, l'image me semblait moins fluide avec Yahoo Messenger et le son avec Skype était parfois coupé, ce qui rend la communication désagréable. Cependant, je n'ai testé Skype qu'avec une seule personne et la source du problème semblait provenir de son environnement. Donc, peut-être qu'avec quelqu'un d'autre que la qualité serait meilleure. Malgré ça, la qualité est suffisante pour qu'elle soit préférable au téléphone qui coûte plus cher :-) !

Voilà! Je voulais vous en faire part. Je crois que je suis très bien placé pour tester ces technologies étant donné que je suis au Japon et que la plupart des personnes avec qui je télécommunique sont à Montréal. Et ça s'améliorera sûrement dans le futur donc ça augure très bien.

À part ça, je me tiens au courant de l'actualité québécoise avec le site web de Radio-Canada. De ce site, j'écoute aussi souvent les reportages d'Enjeux, Zone Libre, Découverte et Le Point via Internet. C'est vraiment cool! J'écoute occasionnellement les postes de radio RDI et CHOM en direct de la même manière.

Je suis allé dernièrement au Centre International de Nagoya pour y chercher de l'information diverse. J'ai trouvé plusieurs endroits offrant des cours de japonais. Il y en a pour tous les prix. J'irai probablement à ceux qui sont le moins chers pour commencer : 2000 yens pour 10 leçons!! Ce n'est vraiment pas cher : moins de 3$ par leçon. Ça ne vaut peut-être pas cher non plus mais bon, ça vaut le coup d'essayer. Par la suite, j'ai aussi trouvé une annonce à propos de Français et francophiles qui se rencontrent hebdomadairement au centre-ville pour discuter sur la culture française et échanger en français. Il y aussi un groupe d'informaticiens qui se rencontre sur une base mensuelle. Tout ça semble de bonnes opportunités pour rencontrer des gens intéressants et me faire quelques amis. Ça m'occupera peut-être pour l'année prochaine qui s'en vient à grands-pas.

En terminant, la dernière saison de sumo a été particulièrement intéressante. Le lutteur d'origine Hawaïenne Musashimaru (Il a changé de nom. Il est désormais Japonais) a pris sa retraite. Une retraite relativement forcée car il n'arrivait plus à garder son niveau même s'il a été le numéro 1 pendant plusieurs saisons. Sûrement que son poids l'aidait un peu : Il pesait 235 kg!

La lutte a été serrée jusqu'à la toute fin entre le Mongole Asashouryu (l'actuel numéro 1) et le Japonais Tochiazuma. C'est le Japonais qui a eu le dessus. Comme le veut la tradition, lorsque le champion perd un match, l'assitance lance leur coussin. Je ne sais pas si celà signifie qu'ils sont contents de voir un nouveau champion ou s'ils sont déçus du champion actuel. Mais bon, c'est toujours cool de voir la pluie de coussins arriver. :-)

Musashimaru Asashoryu Tochiazuma
Dimanche, le 14 décembre 2003.

Ça fait maintenant 2 semaines que j'ai commencé à fréquenter le centre sportif Dip près de mon lieu de résidence (environ 5 minutes de marche). Jusqu'à présent j'aime bien ça. J'y vais en début d'après-midi car c'est plus tranquille. Le soir, le stationnement est plein à craquer donc je crois que ça doit être plutôt désagréable étant que l'espace est très restreint. On m'a fait subir un petit questionnaire au début pour déterminer quel type d'entrainement je devrais suivre. Ce n'est pas très exigeant pour l'instant. Je fais 30 minutes de vélo, 30 minutes de machines et 30 minutes de natation, et ce, 3 fois par semaine. Ça se termine par le jacuzzi, le sauna et la douche. J'ai l'intention de fréquenter l'endroit pour les 6 prochains mois, après quoi, j'évaluerai si je continue ou si j'arrête. Le personnel est très courtois. Étant donné la moyenne d'âge assez basse, j'aurais cru que certains membres du personnel parleraient quelques mots d'anglais mais ça ne semble apparemment pas le cas :-(

Sinon, j'ai beaucoup de travail ces temps-ci donc je n'ai rien fait d'autre d'intéressant à raconter. Ça devrait être la même chose pour les prochaines semaines à venir. Je ne pense pas prendre vraiment de vacances pour le temps des fêtes. De toute façon, ici, Noël n'est pas un jour férié.

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